À la veille d’une importante réforme de la Banque mondiale, Robert Zoellick annonce la fin du Tiers Monde : « Après la disparition du « deuxième monde » en 1989, nous avons observé en 2009 la fin de ce que l’on appelait le Tiers Monde ». La crise économique mondiale a démontré l’importance du multilatéralisme et l’économie mondiale se trouve dans une phase de rééquilibrage. M. Zoellick présente l’Afrique comme un pôle de croissance potentiel dans lequel il faut nécessairement procéder à des investissements tout au long de la chaîne de valeur agricole : droits de propriété, semences, irrigation, engrais, financements, techniques de base, stockage et transport des produits vers les marchés.