Il y a six ans, la livre de coton avoisinait les 0,42 dollar, soit 42 cents, et les filières d’Afrique de l’Ouest dédiées à cet « or blanc » étaient viables. Aujourd’hui, les cours oscillent entre 54 et 56 cents, et les filières burkinabé, malienne, béninoise ou tchadienne sont en crise. Pourquoi ? Parce que le franc CFA est arrimé à l’euro et que celui-ci monte par rapport au dollar. Les produits de l’agriculture africaine se vendent plus mal, puisqu’ils sont plus chers, et les devises qu’ils rapportent valent moins, puisque l’euro est fort.