Au Mali, plus d’un million d’hectares seraient accaparés, selon la Convergence malienne contre les accaparements de terres (CMAT). L’accaparement en milieu rural malien se traduit par la prise massive de terres par des multinationales, des industries et différents projets d’aménagement. Ils obtiennent les permis auprès des ministères sans consulter les paysans. Autrefois, la terre des ancêtres se transmettait de génération en génération. Aujourd’hui, pour la conserver, il faut un titre foncier, un document que beaucoup de familles rurales ne possèdent pas, les laissant vulnérables face à ces accaparements. Cet article propose un témoignage sur l’accompagnement de l’Union des Associations et des Coordinations d’associations pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis.