Le quotidien, 8 avril 2009
L’importante production de tomates de la vallée du fleuve Sénégal est en train de pourrir, du fait des faibles capacités d’absorption de l’unique unité de transformation de la région, et qui appartient à la Société de conserves agricoles du Sénégal (la Socas). Désespérés, les producteurs de Niandane, déjà fortement endettés, ont exprimé leur ras-le-bol, et prévenu qu’ils entendent mener des actions plus musclées, au cas où la situation demeurerait sans solution.