Nous revenons aujourd’hui sur la question de l’accaparement des terres par les pays riches. Le phénomène se poursuit, et il va prendre des proportions dramatiques pour les paysans des pays pauvres si des règles internationales ne sont pas rapidement mises en place pour régulariser le marché des terres agricoles et canaliser les puissances de l’argent. Il est urgent de dégager des principes qui assurent que les deux parties (les investisseurs) et les pays d’accueil (pas seulement les tenants du pouvoir politique, mais surtout les populations) seront gagnantes. Or ce que nous apprenons nous fait craindre le pire.