Dans cet article, les chercheurs montrent via une approche dynamique que la participation des agriculteurs aux contrats évolue dans le temps, principalement en fonction de la disponibilité de leur capital de financement. Alors que les agriculteurs solvables utilisent des contrats de commercialisation pour rester sur le segment formel du marché du crédit, les agriculteurs endettés utilisent les contrats de production informels comme dernier recours avant d’être exclus du marché du crédit. Sont discutés les contributions positives que les contrats apportent aux moyens d’existence des agriculteurs, mais aussi qu’ils peuvent les piéger dans des relations peu rentables économiquement. L’étude se concentre sur la filière riz au Sénégal.