Alors que la pandémie liée au coronavirus met en évidence la vulnérabilité des systèmes de production et de distribution des denrées alimentaires, la ferme de Béo-neeré, qui a fait le pari du bio et du circuit court, fait figure de résiliente.
En quelques semaines, le nombre de clients de cette petite exploitation familiale créée en 2013 a doublé. « Ce qui nous a sauvés, c’est la livraison à domicile. Nous avons pu capter de nouveaux clients, certains ne connaissaient pas le bio et cherchaient une solution pour s’approvisionner ».
Ici, pas d’intrants importés, les paysans cultivent leurs propres semences et fabriquent leur engrais à partir du fumier et du compost. Les produits, certifiés biologiques, sont vendus en circuit court directement à la ferme, au domicile des clients et sur des marchés, quasiment au même prix que ceux du commerce. Béo-neere soutient également une vingtaine de coopératives bio à travers le pays et les aide à revendre leurs produits auprès de ses clients.
Lire le reportage de Sophie Douce ici