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publié dans Ressources le 26 février 2013

Rapports du Groupe pilote financements innovants : Financements innovants pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition

Financement

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Rapport du Comité d’experts de haut niveau au Groupe pilote concernant les financements innovants pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition, janvier 2013

Le Groupe pilote sur les financements innovants pour le développement a créé une task force sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition lors de sa 9e session plénière à Bamako, en juin 2011. Les travaux de ce groupe de travail, présidé par le Mali et dont le secrétariat était assuré par la France, ont débuté fin 2011. Un groupe d’experts internationaux (dont M. Pierre Jacquet, ancien chef économiste de l’AFD) a été mis en place par la task force en février 2012, pour proposer des financements innovants sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition.

Sur le fond, les experts présentent dans leur rapport six propositions distinctes :

  • les garanties d’achat futur (Advanced Market Commitments – AMC) concernant les intrants agricoles et les produits nutritionnels. Il s’agit de contrats entre des donateurs et des entrepreneurs innovants, qui garantissent un nouveau marché ou le renforcement de marchés en développement (achat d’une quantité minimale à un prix donné) ;
  • un partenariat public-privé pour attirer l’investissement privé vers la chaîne de valeur agricole et alimentaire (un projet-pilote permettrait de systématiser l’intégration d’un programme d’alimentation scolaire avec l’offre des petits producteurs locaux) ;
  • des outils structurés de financement et de gestion du risque pour l’agriculture, la sécurité alimentaire et la nutrition(assurance contre les intempéries, fonds de garanties des crédits bancaires, récépissés d’entreposage…). Ces outils réduisent la réticence des producteurs à investir et des banques à financer l’agriculture ;
  • l’orientation des transferts des migrants vers l’investissement agricole. Les pays en développement pourraient émettre des obligations destinées à leurs émigrés pour créer un fonds dédié à la sécurité alimentaire ;
  • des contributions volontaires (loteries dédiées, etc.) ;
  • des taxes sur les matières grasses, les produits sucrés (contribuant également à la lutte contre la malnutrition) et les engrais.

Sur la procédure, les experts proposent d’assurer le suivi de leurs recommandations dans le cadre d’une plateforme multi-acteurs de coordination des initiatives (Facilité innovante),qui impliquerait l’ensemble des acteurs concernés (organisations internationales, États, institutions de développement, autorités locales, secteur privé et société civile).

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