Cette étude, menée par Biovision ainsi qu’un pannel d’experts de l’IPES Food et de l’Institut des études de développement (IDS), explore de nouvelles perspectives sur l’importance du financement de la recherche en agroécologie. Les chercheurs montrent notamment que les fonds internationaux de recherche pour le développement agricole ne profitent que peu aux projets durables. Seule une mince partie du financement de la recherche sur l’agriculture en Afrique va à des institutions basées en Afrique. A titre d’exemple, l’étude montre que 85 % des fonds de la coopération au développement agricole de la puissante Fondation Bill & Melinda Gates sont consacrés à la production alimentaire industrielle.
Si de nombreux projets démontrent dans le monde entier que les approches agroécologiques fonctionnent dans la pratique , elles sont à forte intensité de connaissances. L’agroécologie ne propose pas de solutions uniformes et homogènes applicables à l’échelle internationale, mais demande au contraire une connaissance fine des contextes, des écosystèmes et exige une mise au point à l’échelle locale. L’objet de cette étude est de plaider pour une réorientation du financement de la recherche de la recherche de l’industrie vers la recherche agroécologique.
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