Quand on mange local, est-ce qu’on émet moins de CO2 qu’en se ravitaillant avec des produits venus d’on ne sait où? Non, répond le Commissariat général au développement durable (CGEDD). Mais le moindre usage d’intrants, l’assujettissement à une réglementation nationale souvent plus contraignante ou une meilleure rémunération des producteurs peuvent toutefois plaider en faveur des circuits courts. Une note qui s’inscrit dans le plan d’action du ministère de l’agriculture et de l’alimentation pour développer les circuits courts, lancé en 2009, et mis en œuvre dans le cadre du programme national pour l’alimentation.