Publié dans la foulée du Sommet sur le financement des économies africaines qui s’est tenu à Paris le 18 mai, cet article revient sur les différents mécanismes de financement des entreprises par l’aide publique au développement (financements directs et indirects) et interroge les résultats. Il souligne que les institutions financières de développement (IFD) donnent la priorité aux impératifs de rentabilité financière et de gestion des risques, au détriment de l’impact (économique, social et/ou environnemental) qui est plus difficile à mesurer. Les IFD mènent également une politique de prêts conservatrice et peinent à financer les MPME (en raison des coûts fixes irrécupérables de chaque investissement, et de la difficulté pour les MPME de fournir les garanties exigées).