De Gaza à Haïti, en passant par le Soudan, l’escalade de la violence continue de provoquer des crises alimentaires graves avec un tableau humanitaire plutôt préoccupant. Rien de rassurant à l’horizon 2025, car rien n’indique que les principaux facteurs à l’origine de la faim aiguë – à savoir les conflits, les phénomènes climatiques extrêmes et les ralentissements économiques – s’atténueront à court terme. Pour parer au pire, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) cherche à obtenir 1,9 milliard d’USD pour l’année 2025 afin de protéger les vies des personnes et les moyens de subsistance des populations les plus touchées par l’insécurité alimentaire, alors que la faim aiguë s’intensifie dans les territoires qui connaissent les crises alimentaires les plus graves au niveau mondial. Grâce à ces fonds, près de 49 millions de personnes seraient en mesure de produire leurs propres denrées alimentaires et de sortir de l’insécurité alimentaire aiguë.