Le secteur semencier est généralement perçu de manière binaire en différenciant les acteurs dits formels (semences certifiées) et les acteurs dits informels (semences paysannes). Le projet Coex (Gouvernance adaptative pour la Coexistence de systèmes de gestion de la diversité cultivée) mené au Burkina Faso questionne la pertinence de cette vision. Pour cela il met en évidence la forte interdépendance et la diversité des communautés d’acteurs impliquées dans l’activité semencière. En mobilisant par un forum participatif ces différentes communautés d’acteurs il est proposé de caractériser ces interdépendances et d’identifier les consensus et les dissensus dans l’analyse des politiques semencières. Les principales recommandations communes portent sur le renforcement de ces interdépendances notamment par la révision des procédures d’inscription et gestion du catalogue, la reconnaissance du travail de sélection des paysans et la création de banques communautaires décentralisées.
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Lire aussi le document de travail du projet CoEx sur ce thème : ici