Le 14 juin à Madrid les États ayant approuvé le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture se sont engagés à l’appliquer. Qualifié dans les discours « d’instrument fondamental pour la lutte contre la faim et la malnutrition », ayant nécessité 7 ans de négociations, ce traité devrait permettre aux pays en développement de conserver ou de mieux utiliser leurs ressources phytogénétiques et de reconnaître le rôle central et les droits des agriculteurs à conserver et à tirer profit de ces ressources. Un lien permet de prendre connaissance du contenu du traité, des questions de financement et des pays qui l’ont signé et ratifié (les États Unis d’Amérique ne l’ont d’ailleurs pas ratifié). Il manque quand même une note de « compréhension » pour traduire le tout, afin d’avoir une idée des conséquences pratiques.