Ces six notes d’information du Pastres explorent comment les pasteurs peuvent jouer un rôle dans l’amélioration de la biodiversité, la séquestration du carbone et la protection de l’environnement.
Le pastoralisme peut améliorer la biodiversité, contribuer à la séquestration du carbone et protéger l’environnement. Face aux récits qui dénigrent l’élevage, il est important de reconnaître le rôle des systèmes pastoraux dans la résolution des crises liées au climat et à la biodiversité.
En matière de plantation d’arbres, les objectifs mondiaux fixés sont colossaux ; chacun est invité à planter un arbre pour sauver la planète. Mais cela a-t-il toujours un sens, en particulier dans les zones de pâturage où vivent les éleveurs ?
L’élevage extensif peut améliorer la biodiversité et favoriser la protection des espèces. Les systèmes pastoraux mobiles créent notamment des biocorridors par le biais des itinéraires de transhumance et de la dispersion des graines, préservant ainsi la biodiversité des paysages.
Ces dernières années, des incendies de forêt dévastateurs ont eu lieu dans le monde entier. Face à ce défi, le soutien des systèmes pastoraux est plus efficace que la simple suppression des incendies.
Le rôle de l’élevage bétail dans des espaces étendus a suscité de nombreux débats, sous-tendus par la notion de « réensauvagement » et les projets de « restauration des écosystèmes ».
Le pastoralisme n’est pas compatible avec un style de protection de l’environnement qui enferme et exclut, mais l’élevage extensif peut au contraire être placé au cœur d’approches de sauvegarde davantage axées sur les personnes.
