Cet article publié dans Rural21, intitulé Nutrition gardens in Burkina Faso – a green solution for rural food security, porte sur les jardins nutritifs au Burkina Faso et leur rôle dans la sécurité alimentaire en milieu rural. Rédigé par Judith Henze, consultante indépendante spécialisée en sécurité alimentaire et biodiversité et coordinatrice du projet NutriGreen, Silke Stöber, directrice de la recherche au Centre for Rural Development (SLE) à l’Université Humboldt de Berlin en Allemagne et Robert Doulkom, forestier travaillant au département des forêts à Ziniaré, dans la région du Plateau Central au Burkina Faso, l’article examine comment la culture intensive de moringa et de baobab dans ces jardins peut améliorer l’état nutritionnel des communautés locales tout en luttant contre la désertification.
Ces jardins sont installés après négociation avec les propriétaires fonciers, souvent avec le soutien d’ONG et d’accords de coopération bilatéraux. Le processus comprend la délimitation des parcelles, la préparation des sols avec un mélange de compost et la plantation de graines. Ils sont gérés par des groupes de femmes organisées en coopératives, responsables de la culture, de l’entretien, de la récolte et de la vente des produits. Cette gestion collective permet également de créer une source de revenus pour les femmes, renforçant ainsi leur résilience économique.
Plusieurs défis nécessitent cependant des solutions à long terme, comme l’amélioration de l’accès à l’eau, le développement de marchés fiables et le soutien en équipements de transformation, pour assurer la durabilité et la rentabilité des jardins nutritifs.
Le projet NutriGreen, en collaboration avec l’Initiative de la Grande Muraille Verte (GGWI), favorise la plantation d’espèces locales résilientes comme le moringa et le baobab pour renforcer la sécurité alimentaire et les revenus des ménages ruraux vulnérables.
Cet article est extrait du numéro Vol. 58 No. 3/2024 du magazine Rural21.
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