La filière ivoirienne de l’huile de palme est l’une des mieux organisées en Afrique de l’Ouest, mais elle doit répondre à une demande alimentaire croissante dans un contexte marqué par la faible productivité des petits planteurs, le souci de ne pas aggraver la déforestation déjà largement avancée et la concurrence des huiles asiatiques. Son avenir passe par l’adoption d’une trajectoire de développement plus durable, dans toutes ses dimensions – économique, sociale et environnementale. Les clés de cette mutation sont notamment la contractualisation entre petits producteurs et entreprises de transformation, pour mieux coordonner les différents maillons de la filière, et la certification de la production, pour garantir une meilleure protection des forêts. Ces défis ne pourront être relevés que par le concours de tous les acteurs du secteur, ainsi que des pouvoirs publics et des bailleurs internationaux. A l’issue d’une enquête de terrain conduite en mai 2019, FARM publie une note intitulée La filière palmier à huile en Côte d’ivoire, un condensé des enjeux du développement durable.