Jacques Diouf, directeur de la FAO, estime que la ruée vers l’or vert profitera avant tout aux multinationales. Le panier d’importations alimentaires des pays les moins avancés en 2007 coûterait 90 % de plus qu’en 2000. Le boom des biocarburants va entraîner une augmentation de 9% des dépenses globales d’importations alimentaires des pays en développement. Ce sont les grands producteurs agricoles et les sociétés transnationales de négoce qui sont les mieux placés pour tirer profit de l’envolée de la bioénergie et donc des cours des céréales et des oléagineux.