Les nouvelles biotechnologies, par la production et la commercialisation des organismes génétiquement modifies (OGM), sont devenues, il y a quelques années, l’objet de débats dans différentes arènes : scientifique, politique, économique et sociale.
Cet article va d’abord aborder les formes par lesquelles les OGM ont été introduits sur le continent africain. Ensuite, il sera question d´analyser les principales implications pour les paysans africains. Car, si théoriquement la transgénèse peut aider l’Afrique, il reste à analyser si, dans la pratique, la situation socio-économique des paysans, le niveau d’information de ces agriculteurs sur les OGM, le contexte international et la réglementation des Droits de Propriété Intellectuelle (DPI) permettent, en premier lieu, aux paysans et aux pays africains d’en tirer réellement profit. Ensuite, des pistes de réflexions seront esquissées dans le sens de formuler des recommandations, et de proposer des alternatives autres que les OGM, plus adaptées et durables pour le continent et maîtrisables pour les paysans africains.
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