Certains travaux scientifiques avancent que l’épidémie actuelle est liée à la réactivation d’un virus connu depuis plus de 40 ans. Le H5N1 serait devenu aussi virulent à cause de l’organisation mondiale de la production de poulets qui concentre, en Asie du Sud Est, 40 % des élevages mondiaux. Les élevages atteignent, dans ces pays, des tailles gigantesques où les conditions d’élevage sont effroyables. On parle de 5 millions d’oiseaux sur une seule exploitation en Thailande. La vaccination, qui exige de manipuler les virus, pourrait entraîner des mutations imprévues, ce explique la réticence des autorités notamment françaises à vacciner les poulaillers contre H5 N1.