Face à des conflits contemporains de nature sociale, les acteurs internationaux ont élaboré une réponse associant « développement et sécurité » à travers, notamment, la reconstruction de l’Etat. Or, le statebuilding, par son approche apolitique, ne parvient pas à traiter les moteurs sociaux de la violence. Cette tribune revient sur les limites de l’approche du statebuilding et formule des pistes d’action autour du renforcement du lien social et de l’amélioration du nexus « international-local ».