Bien que le concept de souveraineté alimentaire reste encore largement éloigné des courants de pensée prédominants de la plupart des sphères de décision nationales et supranationales relatives à l’agriculture, cette notion stimule vigoureusement une part des organisations de la société civile, tant au Nord qu’au Sud. Ce travail vise à analyser cette notion qui se veut une alternative à la gestion et au fonctionnement actuel de l’agriculture mondiale et à comprendre comment celle-ci pourrait s’appliquer à une situation particulière.
Ce mémoire s’intéresse à comprendre comment le concept de souveraineté alimentaire peut aider à analyser la situation du Niger, pays qui fait partie des Pays les Moins Avancés (PMA) selon les institutions internationales. A contrario, le mémoire s’intéressera à comprendre comment la situation du Niger peut éclairer ou questionner voire ébranler ce concept de souveraineté alimentaire. La question à laquelle tente de répondre ce travail est donc de savoir comment le concept général et théorique de souveraineté alimentaire peut s’appliquer en pratique à une situation particulière, en l’occurrence celle du Niger.