À Paris, politiques et agriculteurs se sont accordés pour investir davantage dans ce secteur.
Devant un parterre d’agriculteurs venus du monde entier et réunis à l’initiative de la FNSEA, à Paris, Bruno Le Maire, le ministre de l’Agriculture français, a résumé l’ampleur du défi: «Éviter que le XXIe siècle ne soit celui de la faim dans le monde.» Face à cette même assemblée, baptisée G120, le président de la République Nicolas Sarkozy a plaidé, la veille, pour un «nouveau modèle agricole» qui implique un réinvestissement dans ce secteur très «stratégique» et la mise en place d’une «gouvernance mondiale modernisée» basée sur plus de transparence pour répondre à la volatilité des prix. Une feuille de route qui guidera les débats du G20 agricole la semaine prochaine à Paris.