C’est qu’en février dernier au Royaume-Uni que le mythe des grandes exploitations «biosécurisées» a volé en éclats et que le voile dissimulant les nombreuses voies de propagation de la grippe aviaire à travers les élevages industriels transnationaux a été levé. Cependant, un aspect bien plus sinistre de la crise de la grippe aviaire commence à devenir plus apparent. L’agrobusiness utilise cette calamité pour consolider ses chaînes alimentaires ferme-usine-supermarché alors que ses concurrents des petites fermes sont criminalisés. De leur côté, les sociétés pharmaceutiques exploitent les bonnes volontés investies dans la base de données mondiale des échantillons de grippe pour profiter des marchés captifs prêts à tout pour avoir des vaccins. Enfin Grain accuse certaines agences des Nations unies de favoriser cette situation.
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