Les registres cadastraux numériques contenant des informations sur les terres et autres ressources naturelles deviennent les nouveaux « actes de naissance » des propriétés rurales. De plus en plus, la localisation et la mesure des terres via la technologie de géoréférencement (GPS) sont rendues obligatoires pour l’accès aux politiques publiques, aux crédits, pour l’accomplissement des réglementations environnementales ; elles deviennent aussi l’une des conditions permettant de déterminer les droits de propriété lors des processus de régularisation foncière.
Cette infographie examine les rouages et le labyrinthe complexe selon lesquels les entreprises, avec le concours d’institutions internationales, s’emparent des terres en se servant de ces nouvelles technologies, au détriment des terres publiques et des territoires collectifs des communautés paysannes et autochtones.