Aucune « solution » proposée par la Banque mondiale ou le FMI n’a sorti les paysans africains de la pauvreté. « On est devenus encore plus vulnérables », affirme Ibrahim Coulibaly, représentant des organisations paysannes du Mali, devant le Conseil de la sécurité alimentaire mondiale le 21 octobre. Il expose les méfaits des plans d’ajustement structurel menés par les institutions internationales. Et appelle à agir, enfin, car il n’est plus possible d’attendre.