The content bellow is available only in French.

publié dans Ressources le 24 octobre 2024

Evaluation de la relation entre l’insécurité alimentaire et le foncier dans la région Atsimo Atsinanana (Sud-Est) – Madagascar

Comité Foncier et Développement

Foncier et politiques foncièresCrise alimentaireSystèmes alimentairesMadagascarEtude, rapport

Accéder à la ressource

Le Collectif TANY et son partenaire CODE Menabe ont conduit durant l’année 2023, avec l’appui du Comité technique « Foncier & Développement », une étude intitulée « Evaluation de la relation entre l’insécurité alimentaire et le foncier dans la région Atsimo Atsinanana », qui a permis de collecter des données provenant d’un échantillon de plus de 3500 ménages, dirigés par des hommes ou des femmes, choisis de manière aléatoire dans 50 fokontany issus de 10 communes des districts de Farafangana et Vangaindrano dans le Sud-Est de l’île.

Il s’agissait de mettre à la disposition des organisations de la société civile, des autorités régionales et nationales, des informations qualitatives et quantitatives sur la sécurité alimentaire en lien avec le foncier, leur permettant d’orienter et de prioriser les décisions en matière de lutte contre l’insécurité alimentaire dans la région Atsimo Atsinanana.

Les données recueillies mettent en évidence que l’insécurité alimentaire est largement répandue dans les 10 communes, et se manifeste, pour la moitié des ménages enquêtés, par la survenue d’absence de nourriture 3 à 10 fois dans les 30 derniers jours. Parmi les différentes stratégies mises en œuvre face à l’insécurité alimentaire, la consommation de plantes habituellement non comestibles est majoritairement adoptée, ce qui montre la grande détresse de la population. Concernant le foncier et l’agriculture, 54% des ménages du district de Farafangna ne possèdent pas de terres contre 35% dans le district de Vangaindrano ; sur l’ensemble des deux districts 99% des ménages qui possèdent des parcelles cultivent. Les ménages qui ne cultivent pas déclarent souhaiter le faire, mais ne peuvent acheter de terrains, faute de moyens. Les femmes et les jeunes, surtout, ont exprimé le souhait de disposer de terrains à cultiver. Par ailleurs, 98% des ménages qui cultivent souhaitent augmenter la surface de leur exploitation.

Les pistes d’actions proposées pour la poursuite du travail portent sur un plaidoyer pour l’accès à la terre et renforcement de la sécurité foncière et alimentaire à Madagascar.

Stay informed⸱e!

Subscribe to our publications and newsletters to receive them directly in your mailbox.

" * " indicates required fields

This field is used for validation purposes only and should remain unchanged.

Other articles that might interest you