Avec pour objectif affiché de développer des semences à haut rendement, de nombreuses firmes agrochimiques se bousculent sur le marché semencier africain. De Bayer à ChemChina, en passant par DuPont Pioneer, l’enjeu est de renforcer la présence sur ce marché appelé à exploser dans les prochaines décennies. Face à cette vague, les institutions de recherche et les pouvoirs publics ont tout intérêt à revaloriser les savoirs endogènes afin d’éviter que les multinationales des semences ne captent les bénéfices du système semencier au détriment de la souveraineté alimentaire. C’est ce qu’estime Danièle Clavel, agronome et généticienne des plantes tropicales au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
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