Sous le poids insoutenable des dettes cumulées en intrants et en semences, plus de 1 500 cotonculteurs indiens de l’Etat de Chaccisgarh se sont pendus. Au Burkina Faso, un tel drame ne s’est pas encore produit, mais des cultivateurs, égarés par des aléas difficilement compréhensibles d’une filière, ont préféré aller à l’aventure hors du pays ou s’adonner à d’autres spéculations afin d’échapper au coton et à son argent devenu “un serpent de mer”, “un piège sans fin”.