Replacer les populations locales au cœur des réflexions relatives à leur processus de développement… Les auteurs pointent pour cela le nécessaire travail de communication spécifique, afin que puisse être instauré un véritable dialogue. Ils traitent ici en particulier de l’outil vidéo, qui a un rôle certain à jouer en la matière, et semble aujourd’hui de nouveau susciter l’intérêt des acteurs de terrain (utilisation à des fins de plaidoyer, formation, échange d’expériences, animation de débats, co-expertise – diagnostics, études de suivis, évaluations…). S’ils pointent les indéniables avantages offerts par la vidéo, les auteurs mettent aussi en garde face à des limites certaines- voire aux dangers – de cet outil : la vidéo n’est qu’un outil de communication parmi d’autres (qui peuvent s’avérer plus appropriés), et la responsabilité des intervenants vidéo demeure pleinement engagée…