Cette déclaration pose le problème du contrôle politique de l’agriculture et de l’alimentation au Mali. Elle reprend des éléments chronologiques sur l’introduction des OGM en agriculture en Afrique, aux nivaux national et sous-régional. Elle éclaire sur les rôles de différents acteurs clés (politiques, recherche, bailleurs de fonds, entreprises étrangères) dans le processus d’élaboration d’un avant-projet de loi de Biosécurité, processus dont a été évincé la COPAGEN-Mali (Coalition pour la Protection du Patrimoine Génétique du Mali). Pour ces raisons, les organisations membres de la COPAGEN (qui comprend entre autre les OP) demandent l’arrêt du processus d’étude et de vote de ce projet de loi sur la biosécurité. Elles formulent aussi des étapes à suivre pour un véritable processus concerté avec les acteurs concernés, avec entre autre la mise en place d’un moratoire sur les OGM et le renforcement des systèmes nationaux de recherche.