Selon l’accord signé en décembre 2008 avec l’Union européenne (UE), la Côte d’Ivoire devrait ouvrir son marché à l’Europe à partir d’aujourd’hui. Dans les coulisses du ministère de l’Intégration, négociateur de l’accord de partenariat économique (APE) pour la Côte d’Ivoire, c’est le silence total sur la question.
La seule certitude est que les autorités ivoiriennes se sont inscrites dans la dynamique de l’intégration régionale en privilégiant l’accord régional global. C’est-à-dire que l’accord intérimaire paraphé par la Côte d’Ivoire disparaît si un accord global est signé. Pourtant, les choses ne semblent pas avancer au niveau de la sous-région. De ce fait, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui prise entre l’enclume du respect de l’engagement pris et le marteau du pays qui aura fait exploser l’intégration régionale.
En tout état de cause, deux solutions se présentent. Soit la Côte d’Ivoire signe un accord individuel, soit la Côte d’Ivoire dénonce sa signature et décide d’attendre la signature de l’accord global.