L’utilisation non raisonnée des insecticides de synthèse dans le contrôle des insectes ravageurs par les maraîchers constituent un danger pour le consommateur et l’environnement. Pour atténuer ce problème, des recherches de méthodes alternatives telles que les pratiques culturales s’avèrent nécessaires. C’est du moins ce que révèle une étude réalisée par des chercheurs burkinabè dans la Vallée du Kou, dans le Sud-Ouest du Burkina Faso, de novembre 2022 à mars 2023. Celle-ci visait à évaluer l’efficacité de plantes ayant des propriétés répulsives sur la densité des insectes ravageurs, les dégâts et le rendement de la tomate. Pour ce faire, un dispositif expérimental en blocs aléatoires complets constitué de cinq traitements en quatre répétitions a été mis en place. Les résultats confirment la nécessité d’une réduction de l’usage des pesticides au profit d’espèces répulsives moins polluantes et tout aussi efficaces.