Si le continent n’est pas en mesure de nourrir ses 2,5 milliards d’habitants à l’horizon de 2050, ce sont évidemment des catastrophes humanitaires qui s’annoncent…Cette sombre perspective tient également lieu d’alerte quant à l’impérieuse nécessité de se détourner de modèles qui ont montré leurs limites que ce soit en Europe, en Asie, ou encore en Amérique Latine. Dans son article, Jean-Marc Gravellini, chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et spécialiste de la zone sahélienne, avertit les Africains de ce qu’ils pourraient devenir eux-mêmes, les premières victimes de la poursuite d’une déforestation anarchique ou d’un usage abusif des ressources en eau ou encore d’un recours débridé aux énergies fossiles.