Nouvelle réalité géopolitique, la « Chinafrique » n’est peut-être pas vouée à un avenir aussi radieux que le laisse entendre la rhétorique officielle du gagnant-gagnant. Si le début du siècle a été caractérisé par le développement exponentiel du commerce sino-africain (qui est passé de 10 milliards de dollars en 2000 à 210 milliards de dollars en 2013), les problèmes qui commencent à émerger semblent annoncer la fin de la lune de miel sino-africaine et le retour aux dures réalités de l’économie mondialisée.