Les assises nationales sur les Etats généraux de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (EGASA) se sont déroulées à Ouagadougou, du 24 au 26 novembre 2011. Les participants ont fait des propositions, en vue de faire du secteur rural, un secteur moderne, professionnel et compétitif qui assure la sécurité alimentaire, respectueux de l’environnement.
Au terme de trois jours de travaux, les participants aux assises sur les Etats généraux de l’agriculture et de la sécurité alimentaire (EGASA) ont convenu des réformes qu’il faut pour l’agriculture burkinabè. Ainsi, plusieurs propositions ont été faites pour mieux aborder l’avenir du secteur agricole.
Au nombre des propositions, les participants ont reconnu la nécessité de mieux exploiter les ressources naturelles, tout en les préservant. Les participants ont aussi estimé qu’il faut apporter des solutions durables à l’épineuse question du financement et de l’accès au marché des intrants et des produits agricoles. En outre, ils proposent de générer des technologies appropriées, tout en veillant à leur valorisation. De même, il a été convenu de rendre le cadre juridique plus favorable à une meilleure conduite des activités dans le secteur rural et d’assurer une meilleure gestion des questions de sécurité alimentaire.
Enfin, les participants ont proposé la mise en place d’un comité de suivi de la mise en oeuvre des mesures de réforme. Ce comité qui sera présidé par le secrétariat de la coordination des politiques sectorielles agricoles sera composé des représentants des différents groupes d’acteurs du secteur rural (Etat, organisations de la société civile, secteur privé, Partenaires techniques et financiers, etc).