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publié dans Ressources le 29 avril 2017

Bulletin mensuel N°348 d’information sur les marchés agricoles.

Commissariat à la sécurité alimentaire

Commercialisation - Marchés

FAITS SAILLANTS & PERSPECTIVES

Après le battage à grande échelle des céréales sèches (mil, maïs) au cours des mois précédents, les offres céréalières sont moyennes dans les marchés ruraux de collecte, tandis que les stocks sont abondants dans les marchés urbains de groupement et moyens dans les marchés de consommation. Il est observé d’abondants stocks de maïs importé provenant des pays de la sous régions dans plusieurs marchés, notamment dans ceux des zones déficitaires.

En fin mars, 462 000 tonnes d’arachide ont été collectées par les différents acteurs : 227 000 tonnes pour les exportateurs et 132 000 tonnes pour les industries huilières. La valeur financière est de l’ordre de 38,42 milliards F CFA.

Les stocks de riz local décortiqué (1 467 tonnes) sont constitués essentiellement de la variété « entier ». En effet, suite aux mesures prises par l’Etat pour privilégier la vente de ce produit, l’intégralité des stocks en souffrance dans la vallée du fleuve Sénégal, ont été rachetés par les importateurs (conseil interministériel) qui ont déjà assuré la ventilation dans le circuit de distribution.

Le stock de régulation de riz importé en fin mars qui s’élève à 58 887 tonnes s’est sensiblement amélioré par rapport aux mois précédents, se compose comme suit : riz brisé non parfumé (41 665 tonnes), riz brisé parfumé (17 104 tonnes), riz entier ou intermédiaire (118 tonnes) (ARM).

Le marché des légumes est marqué par la suspension des importations des légumes phares (pomme de terre, oignon). Ainsi, il est observé d’abondants stocks des produits locaux (pomme de terre, oignon) dans les marchés de consommation et ceux de groupage. Même si la pomme de terre importée est quasiment épuisée, l’oignon importé, malgré la suspension intervenue depuis le 20 février 2017, cohabite avec la variété locale et créé une forte tension dans les marchés.

Les prix de détail des céréales locales sèches sont demeurés relativement stables au cours des deux derniers, sauf pour le sorgho (+5%). En revanche, par rapport à la même période 2016, ils ont connu des glissements annuels de 24% (mil), de +5% (sorgho) et 13% (maïs). Comparés aux moyennes quinquennales, les prix de mars 2017 sont légèrement supérieurs pour le mil (+1%), le maïs (+5%), tandis que celui du sorgho est demeuré invariable.

Le prix moyen de détail du kilogramme du riz local décortiqué qui se situe à 264 F CFA, a connu de faibles variations par rapport au mois de février (+1%), aux moyennes quinquennales (-2%), mais a connu un glissement annuel de +4%. Le prix moyen du kilogramme de riz ordinaire importé brisé qui s’élève à 284 F CFA s’est stabilisé après la brève tension vécue au cours des derniers mois sur les marchés. Mais, il a connu de légères hausses par rapport à la même période 2016 (+4%) et à la moyenne des cinq dernières années (+3%).

Les prix moyens de détail des légumineuses par kilogramme s’établissent comme suit : 435 F CFA (niébé), 266 F CFA (arachide coque) et 585 F CFA (arachide décortiquée). Au cours des deux derniers mois, les variations observées sur les prix s’établissent comme suit : niébé (+4%), arachide coque (+5%), arachide décortiquée (-1%). Comparés à leurs niveaux de l’année dernière à la même période, le prix du niébé a reculé de 6%, celui de l’arachide coque est demeuré relativement stable, tandis le cours de l’arachide décortiquée a haussé de 16%. Par rapport aux moyennes quinquennales, le prix du niébé s’est replié de -14%, celui de l’arachide coque de -6% tandis que celui de l’arachide décortiquée est légèrement plus élevé (+2%).

Le niveau d’approvisionnement des marchés à bétail est moyen dans les marchés de consommation et faible dans la plus part des marchés primaires, suite à la transhumance des éleveurs. Les prix moyens des sujets s’établissent comme suit : 273 620 F CFA (bovin), 73 324 F CFA (ovin), 29 324 F CFA (caprin).

Les principaux flux commerciaux transfrontaliers qui s’opèrent avec les pays de la sous-région (Mali, Burkina, Guinées, Mauritanie, Gambie) sont constitués des produits suivants : céréales, légumes, tubercules, huile de palme, poisson, sel, fruits, bétail etc. Au cours du mois d’avril 2017, les disponibilités en céréales locales sèches seraient moyennes dans les marchés de groupement et faibles dans les marchés ruraux de collecte. Concernant l’arachide, les offres au niveau des marchés ruraux de collecte seront faibles, car l’essentiel de la production est déjà déstockée. Les légumes locaux phares (oignon, pomme de terre) seront massivement présents dans les marchés en remplacement des variétés importées. Les prix des produits locaux (céréales sèches, légumineuses) vont poursuivre leur tendance haussière du fait de la baisse des disponibilités et de la constance de la demande.

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