Les processus d’accaparement des terres qui existent depuis longtemps en Sierra Leone sont le résultat d’un passé colonial et impérial violent. Les terres arables et collectives autrefois cultivées pour l’alimentation sont mises à la disposition des grandes entreprises, souvent dans le cadre de baux à long terme, pour des productions destinées à l’exportation. La cas du palmier à huile, culture traditionnelle pour de nombreuses communautés en Sierra Leone et dans toute l’Afrique de l’Ouest offre une triste illustration du phénomène. Avec l’arrivée de la multinationale Socfin, sa production s’est transformée en monoculture industrielle, et entraîné notamment violence, renforcement des logiques patriarcales et oppression, notamment à l’égard des femmes.
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