Cet article analyse l’évolution des modalités de financements de la Coopération au développement de la Belgique depuis 2000. Il en ressort que des incohérences existent entre les engagements politiques louables de la Coopération belge, et l’évolution de ses financements et instruments financiers. Ces derniers manifestent une instrumentalisation croissante de l’aide de la Belgique au profit de ses intérêts propres, plutôt qu’en faveur des populations locales du Sud. Si la Coopération belge continue sur cette trajectoire, elle n’en deviendra que plus inefficace. « Mieux avec moins » ? L’interprétation des chiffres n’autorise pas ici cet adage…