Cet article analyse la planification du développement au Ghana et en Tanzanie au lendemain des indépendances, surtout dans le domaine de l’agriculture, en contraste avec la subordination actuelle des économies africaines aux forces néolibérales du marché. L’article tire des leçons de leurs succès et de leurs échecs. Les expériences du Ghana et de la Tanzanie montrent l’importance de la transformation de l’agriculture pour l’autosuffisance nationale ; la planification du développement comme mécanisme de connexion de tous les secteurs de l’économie ; ainsi que, l’énorme potentiel stratégique de l’État dans la production, la distribution et la création d’emploi. Parmi les principales lacunes, citons l’incapacité à déconnecter totalement les économies nationales de l’économie politique capitaliste mondiale, la dépendance à l’égard des recettes d’exportation des cultures commerciales et la marginalisation politique et économique des femmes dans la planification du développement après l’indépendance. L’article suggère que la planification progressive du développement, centrée sur la recherche d’une égalité entre les hommes et les femmes, est un point de départ essentiel pour imaginer et promouvoir des alternatives au néolibéralisme.
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