Au Sahel, l’élevage représente 40 % du PIB agricole et 15 % du PIB total. Les produits de l’élevage constituent, en fonction des pays, le second ou le troisième poste d’exportation, et les élevages pratiquant la transhumance fourniraient aux populations sahéliennes 70 % du lait, 60 % de la viande bovine et 45 % de celle des petits ruminants.
Adaptées à l’alternance des saisons de mousson, ces mobilités constituent une pratique d’adaptation aux changements climatiques. Elles sont aujourd’hui entravées par l’expansion des cultures et des infrastructures, la privatisation des terres et l’insécurité civile croissante, qui risquent à terme de condamner l’élevage pastoral.
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Lire l’article du numéro de Grain de sel sur le devenir du pastoralisme, consacré au bilan carbone du pastoralisme : ici ; ou à l’histoire politique de la désertification : ici