La rhétorique du « continent vide » pour caractériser l’Afrique sub-saharienne est adaptée pour fonder les politiques agricoles mais aussi pour justifier toutes les convoitises foncières. Cette thèse de l’existence de « ressources dormantes » qui serait d’environ un milliard d’hectares en surfaces agricoles utiles est erronée. Cet article introduit le concept de Disponibilité réelle en terres agricoles et prend en considération l’ensemble des contraintes qui pèsent sur le foncier afin d’évaluer les surfaces susceptibles d’être effectivement consacrées à l’agriculture.
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