The African Risk Capacity (ARC) a publié un livre blanc intitulé « L’état des catastrophes naturelles en Afrique ». Le document met en lumière une préoccupation croissante : la fréquence accrue des catastrophes naturelles liées aux conditions météorologiques et leur impact économique dévastateur sur le continent. Au cours de la dernière décennie, la fréquence des catastrophes n’a cessé d’augmenter, passant de 32 incidents en 2014 à 56 en 2023, principalement en raison d’inondations, dans 29 pays africains où des données sont disponibles. Le document montre que 66 % de ces événements étaient liés à des inondations, 15,4 % à des tempêtes et 11,7 % à des sécheresses. L’impact des fortes précipitations a été intensifié par la déforestation et les pratiques inadéquates de gestion des terres.
En analysant le poids économique des catastrophes météorologiques sur les nations africaines, le document donne un aperçu du coût de la gestion des risques de catastrophe, explore la trajectoire actuelle des événements météorologiques et propose des mécanismes de réponse pour une gestion efficace des catastrophes.
Pour un résumé en français, TV5 Monde Afrique a réalisé un entretien avec Ibrahima Cheikh Diong, sous-secrétaire général des Nations unies et directeur général du groupe African Risk Capacity.