Leader mondial de la production de cacao, noix de cajou et hévéa, la Côte d’Ivoire peine pourtant à nourrir ses 29 millions d’habitants. La production de légumes est trop faible face à la demande conduisant à une hausse des importations. Dans ce contexte, la monoculture et l’utilisation des intrants chimiques atteignent leurs limites, au regard de la diminution des rendements, de l’affaiblissement des sols et de l’augmentation des coûts des engrais chimiques, laissant la place à une transition vers des pratiques agroécologiques dont bénéficient un nombre croissant d’agriculteurs et d’agricultrices.
Focus sur le projet Marigo, coordonné par le Cirad et financé par l’Union européenne, qui dynamise cet élan par des actions de formation, de co-construction de nouveaux systèmes de culture et de plaidoyer.