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publié dans Autres publications le 20 juin 2022

Posters – 7 idées clés sur l'impact du Covid-19 sur les pasteurs

Inter-réseaux/Réseau Billital Maroobé (RBM)

CovidPastoralismeAfrique de l’OuestInfographie, image

Quel impact de la COVID19 sur le pastoralisme ? Retour sur les 7 idées clés des informations collectées par le RBM auprès des éleveurs.

(1/7) Les mesures publiques de lutte contre le coronavirus ont fortement perturbé la mobilité du bétail avec des zones de blocage des transhumants. L’impact a été d’autant plus fort dans les pays où l’application des mesures a été stricte (Togo, Côte d’Ivoire par exemple).

(2/7) Au-début de pandémie, quelques pénuries d’intrants alimentaires et des tensions sur les points d’eau à usage pastoral ont été observées. Néanmoins, la bonne pluviométrie hivernale de 2020 a permis d’améliorer les conditions d’alimentation et d’abreuvement du bétail.

(3/7) Les marchés à bétail sont restés ouverts. Mais les restrictions de déplacement ont impacté leur activité et durement affecté les éleveurs.Les ventes pour les grandes fêtes et le prix élevé des caprins ont joué un grand rôle dans la résilience des familles d’éleveurs.

(4/7) Le secteur pastoral a été peu pris en compte dans les plans de soutien des pouvoirs publics. Certains éleveurs ont reçu des appuis dans le cadre de projets exécutés par le RBM. Les dispositifs d’alerte sur la situation des ménages et les soutiens couplés pour l’alimentation humaine et animale se sont révélés efficaces.

(5/7) Au-début de la crise sanitaire, les campagnes d’information et de sensibilisation sur la pandémie ciblant les familles d’éleveurs se sont révélées très efficaces. Cependant, à partir d’août 2020, on a observé un relâchement des mesures barrières en milieu éleveur.

(6/7) Si la crise sanitaire a entravé la mobilité du bétail, le principal obstacle à la transhumance reste l’insécurité. Depuis le début de la pandémie, les incidents sécuritaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest ont connu un regain de vigueur. Des cas de razzias de bétail ont été signalés.

(7/7) Avec la crise sanitaire et sécuritaire, 31% des transhumants bloqués envisagent de rester là où ils se trouvent. L’interruption de la mobilité des troupeaux engendre des risques multiples pour les transhumants, leurs familles, et les communautés d’accueil.

Ces posters ont été diffusés sur les réseaux sociaux d’Inter-réseaux pour valoriser la synthèse illustrée L’impact de la crise du Covid-19 sur les communautés pastorales. Retrouvez le document complet en ligne, en français et en anglais.

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