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“Les protections sociales ‘couvrent’ contre les principaux risques susceptibles d’entraîner une dégradation de la situation des individus”. Elles font face à “l’insécurité sociale permanente qui résultait de la vulnérabilité des conditions et condamnait une partie du peuple à vivre ‘au jour la journée’, à la merci du moindre accident de parcours. Nos existences ne se déroulent plus de la naissance à la mort sans filets de sécurité”. Cette définition, rappelée par Robert Castel en 2003*, est ancrée dans l’histoire des sociétés occidentales et le droit à la sécurité sociale qu’elle sous-entend, est plus ou moins respecté. Il en va tout autrement dans les pays en développement, à commencer par ceux du continent africain, et en particulier pour les populations agricoles et rurales.
*Castel R., 2003, L’insécurité sociale, qu’est-ce qu’être protégé ?, Seuil, Paris, 95 p. Pour une lecture historique plus complète, voir Castel R., 1995, Les métamorphoses de la question sociale, Folio essais, Paris, 813 p.
“Les protections sociales ‘couvrent’ contre les principaux risques susceptibles d’entraîner une dégradation de la situation des individus”. Elles font face à “l’insécurité sociale permanente qui résultait de la vulnérabilité des conditions et condamnait une partie du peuple à vivre ‘au jour la journée’, à la merci du moindre accident de parcours. Nos existences ne se déroulent plus de la naissance à la mort sans filets de sécurité”. Cette définition, rappelée par Robert Castel en 2003*, est ancrée dans…
Repères : Protection sociale en Afrique, de quoi parle-t-on ?
Cette rubrique introductive a pour objectif de fournir sous forme d’infographie des éléments de compréhension généraux des mécanismes de protection sociale présents en Afrique. Vous y trouverez également un lexique des termes et concepts structurants du numéro.
Depuis 40 ans, les systèmes de protection sociale (PS) se développent en Afrique, à des rythmes variables et dans les pays les plus pauvres, ceux-ci restent à un stade embryonnaire. En outre, la couverture des risques, comme la part de la population qui en bénéficie, est souvent incomplète. Cet article revient sur la genèse des modèles et leurs caractéristiques. ERRATUM : une erreur s’est glissée dans la présentation de l’autrice Jeanne Fagnani. Celle-ci est Directrice de recherche honoraire…
De mesures temporaires mises en place pour répondre aux effets délétères des plans d’ajustements structurels, les filets sociaux deviennent des instruments de politiques publiques plus pérennes visant à renforcer la résilience des populations, élargissant ainsi la réflexion sur les filets sociaux aux questions plus globales des systèmes alimentaires et changementsstructuraux que demande la lutte contre la pauvreté alimentaire. Télécharger l’article : ici Télécharger l’article version longue : ici
La stratégie Faim Zéro est l’une des initiatives les plus reconnues du Brésil dans les arènes internationales et a fait l’objet d’échanges en matière de sécurité alimentaire avec les pays d’Amérique latine et d’Afrique. Son influence a été plus importante sur les normes des organisations internationales que sur les politiques des pays partenaires.
Les filets sociaux sont en plein essor en Afrique depuis les années 2000. Multisectoriels et très divers dans leur forme, ils visent à appuyer les ménages pauvres et vulnérables. Cet article en présente les objectifs et leur articulation avec d’autres secteurs du développement, et notamment la sécurité alimentaire.
Dans le but d’améliorer l’alimentation scolaire avec des produits locaux nutritifs, les achats locaux opérés par les écoles bénéficiaires des cantines du PAM au Sénégal dynamisent l’économie locale. Ils profitent au réseau de détaillants agréés par l’organisation mais les retombées pour les producteurs restent à ce stade limitées.
Les transferts monétaires représentent aujourd’hui la majeure partie des programmes d’assistance humanitaire et sont un outil privilégié de la protection sociale notamment pour leur flexibilité.
Ces 20 dernières années, les programmes de protection sociale sont réinvestis par une coalition d’acteurs divers,dont les bailleurs de fonds. Comment leurs stratégies ont-elles évolué ? Quels sont, pour eux, les défis majeurs de la pérennisation des systèmes nationaux ?
Le ciblage est une étape dans la mise en place de nombreux types de filets sociaux en Afrique de l’Ouest et basé sur des critères socio-économiques et non “universels”. La réflexion, à l’origine essentiellement portée sur des aspects éthiques, s’est peu à peu étendue vers des questions de stratégie et d’efficacité des programmes.
Le bilan simplifié, conçu pour les organisations paysannes, permet de distinguer les causes de la vulnérabilité des ménages agropastoraux, qu’elles soient structurelles ou conjoncturelles et de saisir leurs stratégies d’adaptation.
Le PNBSF sénégalais est le programme de protection sociale ayant connu la croissance la plus rapide au monde. Il repose notamment sur l’utilisation d’un Registre national unique(RNU). Ce registre compile des données socio-économiques des ménages pauvres et vulnérables, et a vocation à servir de base commune aux différents programmes sociaux. Entretien avec Thomas Dickinson du Programme Alimentaire Mondial.
L’Initiative les Nigériens nourrissent les Nigériens (I3N) se distingue par son caractère multisectoriel et son ancrage à haut-niveau. Les filets sociaux de sécurité alimentaire au Niger bénéficient de ces deux éléments grâce à une architecture stratégique et institutionnelle qui a permis complémentarité sectorielle et appropriation par le gouvernement.
Alors même que la protection sociale informelle constitue le moyen privilégié d’une majorité de la population pour sécuriser ses conditions de vie, elle est peu prise en compte dans les politiques publiques. La question de son articulation avec la protection sociale formelle se pose donc avec acuité. Télécharger l’article : ici Retrouvez également la version longue de cet article : ici
Né d’une volonté de mieux saisir les contours des modes de solidarités traditionnels pour les valoriser en synergie avec les mécanismes formels de protection sociale, la mise en récit par les populations à travers les arts et le cinéma sont au cœur du projet présenté ici. Il s’inscrit dans le cadre du programme de coopération UNICEF-NIGER 2019-2021.
Les différents niveaux d’action, la diversité des acteurs impliqués dans les programmes de filets sociaux et de leurs mandats posent de nombreux défis et freins à leur pérennisation. Une implication plus forte des acteurs locaux de terrain, collectivités territoriales, ONG et organisations de producteurs serait une solution.
En France, l’histoire de la protection sociale paysanne suit une trajectoire spécifique. Priorité est donnée à la protection et la modernisation des biens, plutôt qu’à celle des personnes. Face aux réticences, la mise en place d’une protection sociale obligatoire nécessite la reconnaissance d’un régime propre géré par la Mutualité sociale agricole.
Les filets sociaux sont de plus en plus reconnus comme des outils de résilience et sont intégrés comme tels dans les politiques nationales de sécurité alimentaire. Ils essuient cependant de nombreuses critiques : ciblages controversés, déstructuration des solidarités locales, assistanat… Trois acteurs impliqués dans ces dispositifs en Mauritanie, au Niger et au Sénégal partagent leur analyse.
Plusieurs organisations membres d’Inter-réseaux animent et soutiennent des projets et des réflexions sur le thème de la protection sociale et des filets sociaux. Leur expérience en la matière a permis de nourrir les réflexions et les débats dont est issu le présent numéro.
Je suis KOTO-YERIMA Aboubakar de nationalité béninoise et titulaire d’une maîtrise en sciences économiques, spécialisé en financement de la santé et de la protection sociale. Acteur de la société civile, je suis un activiste pour une protection sociale et un droit à la santé pour tous. Après avoir été formateur des populations pour une meilleure cogestion des formations sanitaires, j’ai été promoteur des mutuelles de santé pour un meilleur accès des acteurs de l’économie informelle et agricole aux…