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publié dans Bulletins de veille le 20 juin 2011

Bulletin de veille n°177 – 16 juin 2011

Veuillez trouver ci-dessous un nouveau bulletin de veille sur le développement rural.

Ce mois-ci, de nombreuses références autour de la volatilité des prix, de la régulation des marchés, du G20, des agrocarburants, du foncier, du pastoralisme, des filières, des exploitations agricoles familiales, etc.

N’hésitez pas à réagir par retour de mail à l’une ou l’autre de ces références, ce bulletin de veille est aussi l’occasion d’engager le débat au sein d’Inter-réseaux.

Vous pouvez également consulter ce bulletin sur le site web d’Inter-réseaux : http://www.inter-reseaux.org

Bonne lecture !

L’équipe d’Inter-réseaux Développement rural

G8/G20

G20 : cinq priorités pour améliorer la sécurité alimentaire mondiale
Le Monde, 6 juin 2011

Dans cet article, Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, rappelle que la faim ne résulte pas d’un problème démographique ou d’une inadéquation technique entre l’offre et la demande globale. Elle est d’abord le fruit de facteurs politiques qui condamnent les petits agriculteurs – principales victimes de la faim – à la pauvreté : accès insuffisant à la terre, à l’eau et aux crédits ; faible organisation des marchés locaux ; manque d’infrastructures de base ; pouvoir de négociation trop réduit face aux intermédiaires et à un secteur agro-industriel de plus en plus concentré. Comptant sur la détermination hexagonale, l’auteur propose cinq priorités qui peuvent permettre à la présidence française de jouer un rôle capital dans l’amélioration à long terme de la sécurité alimentaire mondiale.

Que peut faire la communauté internationale pour aider les pays en développement à gérer l’instabilité des prix alimentaires ?
Franck Galtier, Cirad, mai 2011

Dans un contexte de discussions largement engagées dans le cadre du G20 et du Comité de Sécurité Alimentaire de la FAO, la communauté internationale a aujourd’hui une responsabilité majeure dans la mise en œuvre de solution pour gérer l’instabilité des prix alimentaires qui affecte les populations des pays les plus pauvres. Pour répondre aux enjeux que pose l’instabilité à la sécurité alimentaire mondiale et à la modernisation des agricultures des PED, des propositions novatrices sont nécessaires. L’objectif de la présente note est précisément de formuler de 6 propositions. Les deux premières concernent les mécanismes pouvant être mis en place pour protéger les populations des PED des effets de l’instabilité des prix alimentaires. Les deux suivantes concernent la réduction de l’instabilité des prix des céréales dans les PED ou sur les marchés internationaux. Enfin, les deux dernières portent sur la nécessité de rééquilibrer les règles de l’OMC pour arbitrer au mieux entre la nécessité de permettre aux pays de se protéger de l’instabilité des prix internationaux et celle de les empêcher d’accroître cette instabilité.

Volatilité des prix agricoles et alimentaires – Vues et perspectives africaines
OCDE/CSAO, 14-15 juin, Paris

À la veille de la Réunion des Ministres de l’agriculture du G20, le Secrétariat du CSAO a invité des représentants africains et des experts à présenter leurs points de vue sur l’impact de la volatilité des prix sur les économies africaines afin de rechercher des solutions pratiques et des options politiques au regard du contexte africain. L’instabilité des prix affecte les États producteurs et les paysans africains et leurs capacités à investir pour répondre à la croissance structurelle de la demande domestique et internationale.

Partenariat G8 – Afrique : Chronique d’un rendez-vous manqué avec les sociétés civiles
CCFD, 31 mai 2011

Cette analyse du CCFD-Terre Solidaire dénonce les limites de ce partenariat affiché dont on peine à voir les modalités concrètes, et déplore le peu d’intérêt accordé par les grands de ce monde à la « clef de développement des pays d’Afrique » : l’agriculture familiale.

Volatilité des prix et régulation des marchés agricoles

Gestion des risques agricoles par les petits producteurs – Focus sur l’assurance récolte indicielle et le warrantage
Document de travail n°113, GRET, AFD, mai 2011, 86 p.

Ces dernières années, plusieurs initiatives ont été lancées par des agences bilatérales ou multilatérales et des ONG, pour mettre en place des outils privés de gestion des risques agricoles. Certaines de ces initiatives, qui portent sur des outils du type warrantage ou assurance indicielle, sont fréquemment citées comme des success stories. Cette étude vise à identifier les facteurs de réussite ainsi que les limites des outils privés de gestion des risques, concernant les agricultures familiales vivrières du Sud. En particulier, il s’agit d’identifier les outils qui sont les plus appropriés pour réduire de façon durable la variabilité des revenus des agriculteurs familiaux en fonction des contextes (type de risque, niveau d’exposition, cadre institutionnel, etc.). Face à l’aggravation de l’insécurité alimentaire, l’étude se concentre sur les outils de cultures vivrières, et en particulier sur les assurances climatiques indexées et le warrantage pour les céréales. La première partie présente des éléments théoriques sur les risques agricoles, les stratégies de gestion du risque et les outils correspondant à ces stratégies. La seconde partie est le résultat de neuf études de cas réalisées dans cinq pays (Éthiopie, Kenya, Inde, Malawi, Tanzanie).

Etude du HLPE sur la volatilité des prix
FAO, 16 mai 2011, 88 p.

Le présent document constitue la première version d’une étude sur la volatilité des prix du groupe d’experts de haut niveau lié au Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA), en vue de la 37ième session du CSA. Elle a été préparée par une équipe de projet composé de Benoit Daviron (chef de l’équipe, France), Sophia Murphy (Canada), Niama Nango Dembele (Mali) et Shahidur Rashid (Bangladesh). Ce rapport propose d’abord trois interprétations de la volatilité actuelle des produits alimentaires. Il étudie ensuite la transmission des prix et ses conséquences sur la sécurité alimentaire. Il propose enfin des options politiques pour limiter cette volatilité, aussi bien au niveau international que national.

L’instabilité spontanée des marchés de matières premières agricoles
Momagi, 1er juin 2011

Cet article, d’un professeur d’économie, explique de manière pédagogique le mécanisme par lequel la spéculation financière provoque depuis quelques années une volatilité accrue sur les marchés agricoles. Cette situation serait inédite dans l’histoire.

Blé, cacao, sucre : libérez-les !
Atlantico, 7 juin 2011

Un court plaidoyer pour la libéralisation des produits agricoles, témoignant d’un certain regard sur la volatilité.

La PAC et ses mécanismes actuels et futurs de régulation des marchés agricoles
Vincent Chatellier, Notes et études socio-économiques, décembre 2010

Cet article propose une réflexion synthétique et prospective sur les mécanismes européens de régulation des marchés agricoles. Il s’inscrit dans la perspective des débats engagés sur l’avenir de la Politique agricole commune (PAC) pour l’après 2013. Dans une première partie, il rappelle que les mécanismes de régulation utilisés au sein de la PAC ont été profondément modifiés au fil des réformes successives, pour laisser une plus grande part aux marchés et respecter les règles de l’OMC. Il précise ensuite les principales raisons qui justifient l’existence d’une intervention publique ambitieuse dans ce secteur économique si singulier. Enfin il propose quelques pistes d’avenir pour les principaux mécanismes de régulation qui fondent la PAC, à savoir les droits de douane, les soutiens aux exportations, le régime d’intervention, les outils de gestion des risques, les instruments de contrôle de l’offre et les aides directes allouées aux agriculteurs.

Céréales

Des céréales pour nourrir le monde
Défis Sud N°100, Sos Faim Belgique et Luxembourg, avril-mai 2011

Source majeure d’alimentation pour une grande partie de l’humanité, les céréales étaient au coeur de la crise alimentaire en 2008. Elles sont de nouveau en première ligne. Aujourd’hui, les changements de modes de consommation des pays émergents, ainsi que la demande artificielle en agrocarburants, accentuent les problèmes liés à l’offre de céréales. L’éternel débat de la régulation des marchés céréaliers resurgit : quelles politiques mettre en place pour assurer, dans le monde entier, des revenus équitables pour les producteurs de céréales et des prix acceptables pour les consommateurs ? Ce nouveau numéro de Défis Sud tente d’apporter un éclairage au lecteur sur ces questions.

Crise alimentaire

Risques de nouvelles émeutes de la faim en Afrique
RFI, 7 juin 2011

Cet article s’inquiète des conséquences de la sécheresse en Europe sur l’approvisionnement en céréales des pays pauvres. La FAO suit de près la situation dans plusieurs États africains où une nouvelle hausse des prix alimentaires pourrait provoquer des émeutes de la faim.

Des actions urgentes s’imposent pour éviter les crises alimentaires récurrentes
IFPRI, 1 juin 2011

L’IFPRI publie une courte note en 7 points sur les choix à opérer prioritairement pour juguler les crises à répétition. Citons : (i) l’investissement dans la technologie pour minimiser la concurrence entre l’alimentation et l’énergie, (ii) les filets sociaux de sécurité dans les pays en développement, (iii) un commerce mondial transparent, équitable et ouvert, (iv) une réserve de céréales d’urgence mondiale, (v) des politiques et des investissements visant à promouvoir la productivité des petits exploitants, (vi) des investissements publics dans l’adaptation au changement climatique, la création d’un « groupe de travail » mondial sur le suivi de la situation alimentaire mondiale.

Rapport Oxfam « Growing a better future » (« Cultiver un avenir meilleur »)
Oxfam, mai 2011

Oxfam vient de sortir un nouveau rapport intitulé « Cultiver un avenir meilleur ». Ce rapport décrit une nouvelle période de crises : flambée des prix des denrées alimentaires et du pétrole, phénomènes météorologiques dévastateurs, récessions financières et contagion mondiale. S’appuyant sur l’expérience et les recherches d’Oxfam et de ses partenaires, le rapport démontre comment le système alimentaire défaillant est à la fois responsable et victime de cette fragilité et annonce une flambée des prix de l’ordre de 120 à 180 % au cours des vingt prochaines années, du fait de l’intensification des pressions sur les ressources et de l’accélération du changement climatique.

D’autres articles en parlent :

Comment nourrir 10 milliards de bouches ?
SlateAfrique, 14 mai 2011

Un article développé et documenté qui pose le débat sur les options qui s’offrent aux gouvernements pour relever le défi de l’explosion attendue de la population mondiale (et bientôt trois fois plus d’habitants en Afrique). En se fondant notamment sur l’exemple du Malawi, l’auteur explore les voies publiques et privées, conventionnelles et agro-écologiques.

APE

APE, c’est reparti
RECA Niger, 1er juin 2011

Cette courte page fait état de la reprise des négociations sur l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Afrique de l’Ouest et l’Union européenne après plus de 8 mois d’arrêt. Le compte rendu officiel de la réunion technique de négociation, qui a eu lieu à Dakar du 23 au 25 mai 201, mentionne que des compromis ont été trouvés que sur les questions du Tarif extérieur commun (Tec) de la Cedeao et des ressources autonomes des organisations inter régionales de l’Afrique de l’Ouest. Parmi les principaux points de désaccords qui demeurent, la question du financement du PAPED, ainsi que la clause de la Nation la plus favorisée (NPF) et la clause de non-exécution. Le dernier aspect abordé lors de cette session de négociation est le projet de protocole sur les règles d’origine. Plusieurs courtes notes en ligne permettant de refaire le point sur ces enjeux.

Hommage à N’Diogou Fall
N’Diogou Fall est parti, dans sa dernière demeure, vendredi 6 mai 2011, à Touba, accompagné par de nombreux frères, parents, et amis. Il s’en est allé laissant une grande tristesse derrière lui. Inter-réseaux s’associe au monde paysan pour rendre hommage à un grand homme qui a consacré sa vie à la cause paysanne.

Organisations paysannes et politiques – Afrique de l’Ouest

La participation des OP ouest africaines aux politiques
Bulletin de synthèse Souveraineté alimentaire, Inter-réseaux, 26 mai 2011

Les Bulletins de synthèse Souveraineté alimentaire sont une initiative conjointe d’Inter-réseaux Développement rural et de SOS Faim Belgique. Ils visent à produire une synthèse sur un thème lié à la souveraineté alimentaire, à partir d’une sélection de quelques références jugées particulièrement intéressantes. Ils paraissent tous les trimestres et sont diffusés par voie électronique. Ce premier numéro traite de la participation des OP d’Afrique de l’ouest aux politiques. Les organisations de producteurs jouissent d’un poids particulier dans la société civile subsaharienne et en particulier ouest africaine. Dans la mesure où la majorité de la population pratique l’agriculture, elles ont la force du nombre. Elles disposent de plus d’un ancrage solide et d’une structure représentative depuis les villages jusqu’aux États, et même au-delà. Fortes d’un processus d’institutionnalisation en cours et face à la réhabilitation des politiques agricoles, les OP ouest africaines bénéficient-elles aujourd’hui d’un contexte favorable pour influencer les politiques publiques dans le sens de leurs revendications ? Cette note décrit d’abord l’essor des OP et leurs acquis dans le domaine de la négociation des politiques, en s’attardant sur quelques exemples révélateurs. Elle tente ensuite de dégager certaines conditions clefs, à la fois endogènes et exogènes aux OP, nécessaires à la prise en compte de leurs revendications.

Productivités des exploitations familiales – Sénégal

L’IPAR accompagne la Fongs dans le cadre de la restitution auprès de ses membres du processus du forum du CNCR sur la productivité des exploitations familiales
IPAR, 30 mai 2011

Du 3 au 22 mai 2011 se sont tenues dans les 31 associations membres de la Fongs des tournées d’information et d’échanges autour de la productivité des exploitations familiales. Ces ateliers associatifs constituent la première étape du projet de la Fongs/CNCR, appuyé par l’IPAR. Ce projet qui bénéficie de l’appui financier de la DDC implique cinq pays ouest-africains, à travers les plateformes membres du ROPPA du Bénin, Burkina Faso, Mali, Niger et Sénégal et donnera lieu à un atelier régional d’échange et de partage des expériences des différents pays en septembre 2011.

Foncier

Terres cultivables et terres cultivées : Apports de l’analyse croisée de trois bases de données à l’échelle mondiale
Laurence Roudard, 30 mai 2011

A partir de l’analyse de bases de données, cet article montre que les terres utilisables en culture pluviale et non cultivées ne sont pas, et ne seront pas prochainement, une ressource rare à l’échelle de la planète : il serait possible de doubler la superficie cultivée mondiale sans empiéter sur les forêts et en laissant de côté une partie des terres à faible rendement ; et il serait possible de multiplier cette superficie par 1,6 en excluant de plus de la mise en culture toutes les zones actuellement protégées. En outre, le réchauffement climatique pourrait entraîner un accroissement, modeste, des superficies cultivables du monde. Les terres cultivables non cultivées sont très abondantes en Amérique du Sud et en Afrique sub-saharienne. Mais elles sont rares, voire épuisées, au Moyen-Orient et en Asie. A cet égard, l’Asie du Sud et du Sud-est pourraient de plus pâtir du réchauffement climatique. A l’échelle du monde, les superficies des terres utilisables en culture pluviale sont largement supérieures aux superficies nécessaires pour assurer tout à la fois des conditions de sécurité alimentaire satisfaisantes pour l’ensemble de l’humanité et un certain développement des cultures pour les agrocarburants. Cette conclusion reste vraie même en se plaçant dans l’hypothèse d’une très faible croissance des rendements des cultures, selon un scénario de révolution doublement verte durable, et même en excluant de la mise en culture toutes les forêts et toutes les zones actuellement protégées. La valorisation durable des ces ressources en terres cultivables requiert des politiques publiques appropriées de prix agricoles, d’accès à la terre et de recherche-développement orientées vers les besoins et les possibilités des producteurs pauvres.

Agrocarburants – Afrique

Alimentation ou agrocarburant, faut-il choisir ? L’exemple du Burkina Faso
Perspectives n°8, Cirad, Mai 2011

Les pays du Sud ont-ils intérêt à produire des agrocarburants ? La controverse autour de cette question est intense. Pour certains, les agrocarburants sont facteur de développement ; pour d’autres, ils concurrencent la production alimentaire. A partir du cas du Burkina Faso, Marie-Hélène Dabat et Joël Blin montrent comment cette question peut être instruite à l’échelle d’un pays.

L’agrobusiness à l’assaut des terres irriguées de l’Office du Niger
Cahiers Agricultures, 24 mai 2011

Cet article rédigé par un Professeur de la Sorbonne s’inquiète des projets d’agriculture industrielle sur la zone Office du Niger. Les programmes d’aménagement colossaux qui sont entrepris laissent augurer des mutations sans précédent. Dans ce contexte, de sérieuses réserves sont à avancer quant à la vocation de l’agrobusiness à sécuriser l’approvisionnement alimentaire du Mali et des pays voisins.

Ces pays qui se bousculent en Afrique pour produire des agrocarburants
Le Monde, 2 juin 2011

Quelles sont les entreprises qui se ruent sur les terres cultivables africaines afin de produire des agrocarburants ? Un récent article du Guardian démontre l’importance croissante du phénomène. Le quotidien assure avoir dénombré pas moins de 100 projets de production dans une vingtaine de pays du continent, émanant de 50 entreprises étrangères. Dans cette liste des pays investisseurs, le Royaume-Uni tient le haut du pavé. Sur les 3,2 millions d’hectares réservés pour la production d’agrocarburants en Afrique subsaharienne, plus de la moitié sont ainsi liés à onze sociétés britanniques.

Pastoralisme

Déclaration finale de la 6e édition de la rencontre régionale des éleveurs
Réseau Billital Maroobé, 3 juin 2011

La sixième édition de la rencontre transfrontalière des éleveurs s’est tenue du 26 au 28 mai 2011 à Bangaré, dans la commune rurale de Diagourou au Niger. Elle a réuni environ 500 participants provenant du Burkina Faso, du Bénin, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria et du Sénégal. Vous trouverez dans cet article la déclaration finale de cette édition qui fait le point brièvement sur les résultats de cette rencontre, notamment concernant les 2 thèmes à l’ordre du jour : la transhumance transfrontalière et l’entrepreneuriat en milieu pastoral. Le compte rendu de cette rencontre sera bientôt disponible en ligne sur le site du Réseau Billital Maroobé (http://www.maroobe.org/)

Accaparement des terres – Togo

L’accaparement des terres recolonise l’Afrique : Le Togo s’y enfonce à petits coups !
AfriScoop.net, 30 mai 2011

L’Afrique fait face ces dernières années à une nouvelle forme de colonisation à travers le phénomène d’accaparement des terres. Le Togo n’échappe pas à ce phénomène. Le dernier en date est celui du canton de Tové, à Yotokopé, un village situé dans la préfecture de Yoto (Sud-Togo). Tové a été acheté en totalité par un seul homme, soit un total de 4 090 hectares. Cet article de presse relate cet évènement.

Coton – Burkina Faso

Polémique autour du prix du coton
Abc Burkina, 23 mai 2011

Cet article détaille les prix proposés par l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina aux producteurs : des prix près de moitié moins cher que ce que demandent les cotonculteurs à une période où les cours mondiaux atteignent des records historiques.

Agriculture irriguée

Les agricultures irriguées face à de nouveaux défis
Cahiers Agricultures, 24 mai 2011

L’irrigation concerne 18 % des terres cultivées et assure plus de 40 % de l’alimentation mondiale. Si la productivité à l’hectare de l’agriculture irriguée est plus élevée et plus régulière que celle de l’agriculture pluviale, l’irrigation est cependant plus contraignante à bien des égards : investissements élevés, charges de fonctionnement et de maintenance importantes, systèmes de cultures intensifs très dépendants des filières en amont (agrofournitures) et en aval (mise en marché), gestion collective souvent obligatoire, partage de l’eau devant être négocié avec les autres usagers. Ce numéro thématique de Cahiers Agricultures fait état, de manière non exhaustive, des nouvelles problématiques de l’irrigation, des grandes évolutions en cours, de leurs enjeux et des problèmes qu’elles posent. À partir d’études de situations agraires localisées en Europe, en Asie, au Maghreb et en Afrique subsaharienne, trois grandes problématiques sont abordées : (i) l’innovation technique et l’amélioration des performances de l’agriculture irriguée ; (ii) les nouvelles formes de gestion de l’eau et des terres au sein des périmètres collectifs ; et (iii) les tensions autour de l’irrigation dans les territoires.

Démographie

Transition démographique et emploi en Afrique subsaharienne : Comment remettre l’emploi au cœur des politiques de développement
A Savoir n°5, Iram, AFD, Avril 2011, 217 p.

Cette étude, fondée sur l’analyse des évolutions démographiques en Afrique subsaharienne, témoigne de l’urgence qu’il y a à placer l’emploi au cœur des préoccupations politiques. L’Afrique subsaharienne est en effet la dernière région à entamer son processus de transition démographique, et par là celle où la question de l’emploi se pose de la manière la plus pressante. Elle vise à faire apparaître les tendances globales, basées sur des caractéristiques que partagent une majorité des pays du continent, et ainsi à identifier quelques grands axes d’investigation qui pourront servir de socle à une réflexion plus opérationnelle à mener, selon les spécificités de chaque pays. L’étude se compose d’une note de problématique et de vingt fiches thématiques ayant pour objet des approfondissements ou des mises en contraste sur certains sujets.

Agenda

G20 agricole
22 et 23 juin, Paris

Un article rappelant les grands enjeux de ce rendez-vous. Qui souffre de la crise alimentaire ? Les pauvres des pays pauvres, et les éleveurs des pays riches. Pour les premiers, le G20 doit redire le besoin de véritables politiques agricoles, peut-être aussi créer des stocks régionaux destinés aux situations d’urgence. Pour les seconds, la réponse se trouve aussi dans des politiques agricoles faisant la part belle aux solidarités.

G120 : Les agriculteurs du monde prennent la parole
16 Juin 201, Paris

Dans le sillage de la présidence française du G20 et de la tenue fin juin d’un G20 des Ministres de l’Agriculture, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et les Jeunes Agriculteurs (JA) organisent un rassemblement mondial d’agriculteurs à Paris, au siège de l’OCDE, les 16 et 17 juin. Sous le titre « G120, les agriculteurs du monde prennent la parole ! », ce seront plus de 120 organisations agricoles et paysannes de 75 pays qui traiteront des aléas climatiques, de l’instabilité des prix des matières premières agricoles et du défi alimentaire.

Rio+20 sera important!
4 au 6 juin 2012, Rio

Selon l’ONU, l’objectif de la Conférence de Rio 2012 est « d’assurer le renouvellement de l’engagement politique en faveur du développement durable, évaluer les progrès à ce jour et les lacunes qui subsistent dans la mise en œuvre des résultats des principaux sommets sur le développement durable, et relever les nouveaux défis actuels ». La Conférence se concentrera sur deux thèmes: a) l’économie verte dans le contexte du développement durable et l’éradication de la pauvreté; b) le cadre institutionnel pour le développement durable. D’autres problématiques émergentes seront aussi à l’ordre du jour.

Agricultures et alimentations dans un monde globalisé
Du 21 au 28 septembre 2011, Cerisy (France)

Les mondes agricoles sont agités de transformations et de mouvements impensés jusqu’à maintenant : croissance en valeur absolue du nombre de paysans à la surface de la terre, émergence de formes nouvelles d’organisation de la production, persistance et diversification des exploitations familiales. Comment penser la fragmentation amplifiée des paysanneries alors que se dessine un scénario paradoxal combinant, d’une part un monde sans paysans (capable théoriquement de produire suffisamment pour nourrir les villes) et, d’autre part, des paysans (sans terre et sans marché) condamnés à la paupérisation, voire à la famine ? Voilà ce dont il sera question à Cerisy du 21 au 28 septembre 2011. Sous la direction de Patrick Caron (CIRAD), Bertrand Hervieu (Ministère de l’Agriculture), Bernard Hubert (Inra et Agropolis International). Avec le soutien du CIRAD, de l’INRA et du Conseil régional de Basse-Normandie. Un programme provisoire est disponible en ligne.

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