Les organisations de producteurs (« OP » : associations, coopératives ou syndicats d’agriculteurs et/ou d’éleveurs) jouissent d’un poids particulier dans la société civile subsaharienne et en particulier ouest-africaine. Dans la mesure où la majorité de la population pratique l’agriculture, elles ont la force du nombre. Elles disposent de plus d’un ancrage solide et d’une structure représentative depuis les villages jusqu’aux États, et même au-delà. Est-ce à dire qu’elles font l’objet d’une écoute renforcée de la part des pouvoirs publics ?