N°21 – Gestion de l’information et de la communication pour les OP

Le dossier de cette édition de Grain de sel est consacré aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). Nombre des articles qui y figurent sont extraits de l’étude qu’a réalisée Inter-Réseaux, en particulier Gilles Mersadier, pour le CTA (Centre technique de coopération agricole ACP-UE) quant à l’utilisation de ces NTIC par les OP de certains pays de l’Afrique de l’Ouest.

Après la dissolution de la Sonagraines « recommandée » par les institutions de Bretton Woods, la crise de l’arachide au Sénégal s’amplifie. La filière doit se réorganiser dans l’intérêt des producteurs.

Alex Quargmyne, ancien agent de l’Unesco, a lancé Radio Ada en 1998. Sa petite station communautaire est en passe de devenir un modèle.

Depuis près de dix ans, des agriculteurs maliens s’organisent pour affronter leurs problèmes, faire reconnaître leur métier et défendre leurs intérêts. La naissance d’un mouvement paysan au Mali s’est faite sur la base d’actions concrètes qui apportent un service aux agriculteurs. Exemple d’une organisation paysanne nationale engagée depuis plus de trois ans dans l’action technique.

Valantine Achancho est agronome et travaille au ministère de l’Agriculture du Cameroun. Après une expérience dans le cadre d’un projet d’appui aux organisations paysannes, il contribue à concevoir et mettre en place un programme qui vise à promouvoir le dialogue entre l’administration et les OP, en vue de renforcer ces dernières.

Dossier réalisé par Gilles Mersadier avec la collaboration de Fadjigui Sinaba pour la partie « Presse écrite en langue locale » au Mali. Les articles de ce dossier illustrent comment les organisations paysannes faîtières renforcent la gestion de l’information et de la communication, et présentent quelques acteurs qui interviennent dans ce processus. Ces récits d’expériences ont été collectés à l’occasion d’ateliers de réflexion animés par l’Inter-Réseaux, en partenariat avec le Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA).Trois…

Certaines OP se lancent dans la radio pour améliorer leur stratégie de communication. Deux exemples : l’un au Mali, l’autre au Bénin. Contacts : Fily Keita, directeur de la radio rurale de Kayes, BP 94, Kayes, Mali. Tél. : (223) 53 14 76. Portable (223) 73 57 35. Radio Solidarité, BP 135, Djougou, département de l’Atacora, Bénin. Tél. : (229) 80 11 29.

Dibifara est un mensuel en langue bambara pour les paysans maliens et Kala yeleen est le bulletin du centre de gestion Farafansisso Contacts : Youssouf Diallo, directeur de Dibifara, Badialan, 1, rue 469, porte 302, Bamako, Mali. Alou Traore, rédacteur de Kala yeleen, tél : (223) 35 20 14, Niono, Mali.

Le programme de professionnalisation de l’agriculture au Bénin (PPAB) travaille avec les organisations paysannes du Bénin et en particulier avec 4 des 6 unions départementales qui composent la Fupro. Différentes activités de formation, de conseil et d’information sont menées depuis trois ans. Sources : Entretiens et extraits de rapportsrédigés par l’équipe du PPAB (P. Delmas, J. Evin). Entretien avec Alain Soglo de la Chambre d’agriculture du Bénin.

Au Burkina, le Service d’édition en langues nationales (Sedelan) s’approprie les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Sources Entretien avec le père Maurice Oudet. Le site web ABC Burkina : www.abcburkina.net Les pages web du Sedelan : www.abcburkina.net/sedelan/index.htm La revue Les Amis de la terre : www.abcburkina.net/lesamis.htm L’actualité du coton : www.abcburkina.net/coton_act/coton_act.htm Le partenariat avec le CNRST : www.abcburkina.net/partenariat.htm Contact : Maurice Oudet, Sedelan, BP 332, Koudougou, Burkina. Oudet.maurice@fasonet.

Yam-Pukri, « éveil de l’intelligence » en français, est une association burkinabé à but non lucratif qui intervient dans le domaine des nouvelles technologies au Burkina. L’objectif principal de l’association est de : « Stimuler le développement et l’apprentissage de la micro-informatique et des nouvelles technologies de l’information chez les jeunes africains. » Sources : Le site de Yam-Pukri www.yam-pukri.org Le site portail sur les ONG et associations du Burkina www.faso-ong.org

Les temps changent, les mentalités évoluent. Après l’échec du sommet de Monterrey, la discrétion du Sommet mondial de l’alimentation et le difficile démarrage du Nepad, la question des règles commerciales internationales revient au coeur des débats sur la lutte contre la pauvreté. Signe indiscutable : la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), dans son rapport 2002 sur les pays les moins avancés, propose d’enrayer la baisse tendancielle des cours mondiaux des produits de…

Lors d’un séminaire de préparation au Sommet mondial de l’alimentation organisé par le Comité français pour la solidarité internationale le 16 mai 2002 à Paris, Marcel Mazoyer, professeur à l’Institut national agronomique Paris-Grignon, nous a livré son analyse de la situation alimentaire à l’aube du XXIe siècle. Il nous propose des solutions radicales.

Il faut tisser la nouvelle corde sur l’ancienne, nous dit un proverbe célèbre. Dans le domaine de l’acquisition des connaissances, cet adage est sans doute précieux. Au moment où l’importance de la formation professionnelle agricole est mieux reconnue, comment prendre en compte les réalités paysannes et la façon dont se transmettent aujourd’hui les savoir-faire ? Comment construire de nouvelles approches de formation répondant aux attentes des paysans, tant dans leur contenu que dans leurs méthodes ? Quelques exemples…

Lors d’une table ronde à l’Institut de recherche pour le développement, le 14 mars 2002, Gérard Winter, ancien président de l’Inter-Réseaux, a présenté les principaux points abordés dans son livre, « L’Impatience des pauvres », paru chez PUF en janvier 2002.

Les producteurs du bassin arachidier ont mis en place un nouveau mode de financement interne aux organisations paysannes : les mutuelles de solidarité, qui représentent un espoir d’autonomisation et de responsabilisation du monde rural.

Dans le cadre de votre travail, vous êtes amenés à vous rendre sur le terrain. Lors d’un diagnostic ou d’une analyse de situation, vous commettez souvent des erreurs de jugement à cause d’une perception biaisée de la réalité. Dix pièges à éviter. D’après Le Guide pratique des consultants, Centre suisse de vulgarisation agricole, CH-8315, Lindau. (www.lbl.ch/internat/default.htm) Lien brisé (vérifié le 31/10/2023)