Sous l’impulsion de la présidence française, les vingt pays les plus riches de la planète se sont saisis des questions agricoles au nom de la lutte contre la « volatilité excessive » des prix des matières premières. Malgré la diversité des opinions sur des sujets sensibles tels que le soutien aux biocarburants, les stocks de régulation ou les restrictions aux échanges, les ministres de l’Agriculture du G20 ont adopté, le 23 juin, un Plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture, qui sera soumis aux chefs d’Etat et de gouvernement lors du sommet de Cannes, les 3 et 4 novembre prochains.
Le 20 décembre 2011, la conférence organisée par la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), en collaboration avec Pluriagri et l’Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), sera l’occasion de faire le point et de s’interroger sur les suites du G20 agricole. Quel bilan tirer des mesures annoncées en 2011 ? Quels prolongements peut-on en attendre au niveau international et dans les différents pays concernés ? En particulier, quel est le point de vue du Mexique, qui présidera le G20 en 2012 ?